Bellegarde / Pays de Gex
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Être aidant
Une relation d’aide au quotidien
Il y a parfois (voir même souvent) un seul membre de la famille qui coordonne l’ensemble de la prise en charge. C’est l’aidant principal.
Il se rend disponible pour l’aide quotidienne au malade mais il assure aussi la cohésion du groupe familial en faisant circuler l’information. C’est le pilier de la prise en charge du malade, le relais avec le monde extérieur, administratif…
Il représente un véritable soutien pour le malade. (Tuteur) L’aidant en arrive progressivement à donner de véritable soin (confusion des rôles). Cet accompagnement est parfois si exigeant que toute la vie tourne autour du malade.
Si vous êtes l’aidant principal Il s’agira pour vous d’être vigilant quant à votre santé car il y a un fort risque de surmenage.
Constat
Difficultés à demander de l’aide
En tant qu’aidant d’un proche vous vous retrouvez dans une situation qui vous fragilise avec beaucoup de paramètres qui vous sont inconnus et sans trop mesurer les conséquences que cela peut avoir sur vous.
Le sentiment d’être déstabilisé
Avec l’annonce de la maladie et les changements que la maladie amène, l’équilibre de la personne concernée, du couple, du groupe familial est véritablement bouleversé. Le rythme de croisière que vous adoptiez jusque-là (avec des hauts et des bas) est chamboulé.
Avec l’arrivée de la maladie, vous devez redéfinir un nouvel équilibre tout en intégrant de nouvelles données.
Il n’est pas rare de passer par des moments de confusion, de doute, de perte de confiance en soi, ou de souffrance parfois vive.
Vous devrez alors avancer sur un chemin jalonné par plusieurs étapes avant de pouvoir accepter la nouvelle situation (déni, tristesse, surimplication, colère, culpabilité…) C’est un véritable travail de deuil qui devra s’accomplir. Le deuil de certains projets, de certains échanges, d’une relation sur un mode connu… Faire le deuil de ce qui n’est plus demande nécessairement du temps et ce temps est à respecter.
Vous pourrez repérer le fait d’avoir dépassé la phase critique par une baisse de la souffrance et l’intégration de la nouvelle situation dans votre propre histoire et dans celle du groupe familial. Il vous sera possible de vous souvenir « d’avant » avec plus de douceur et de parler du présent avec plus de recule et même pourrez-vous retrouvez l’envie de faire des projets
C’est ainsi que vous pourrez trouver de nouvelles façons de faire, une nouvelle manière d’être et d’accueillir les évènements.