Vous êtes ici: > Accueil > AIRE > Parkinson > Les principes thérapeutiques

Les principes thérapeutiques

Les traitements médicamenteux :

 

Ils sont multiples en fonction de chaque cas mais reposent tous sur le principe d’augmenter l’activité en Dopamine du cerveau ;

 

Pour conduire le traitement, plusieurs facteurs rentrent ainsi en compte :

 

-forme clinique de la maladie,

-âge du patient, 

-présence ou non de troubles cognitifs ou comportementaux (terrain   favorable aux conduites impulsives ou addictives en particulier).

 

Une solide communication sur ces aspects cognitifs et comportementaux évitent des ambiguïtés sur la gestion des effets secondaires et indésirables chez certains patients

 

Cas particulier de la sensibilité personnelle à certains médicaments :

 

Effets moteurs, induisant une grande fluctuation de l’efficacité qui alterne entre mouvements involontaires et au contraire quasi absence de mouvement volontaire ; Ils nécessitent un ajustement horaire des prises du traitement et de sa dose.

 

Effets psycho-comportementaux :

Le patient non efficacement traité peut en ressentir apathie, anxiété ou dépression sévères ;

En cas de surdosage ou de sensibilité accrue à certains traitements, le patient peut développer des comportements addictifs (jeu pathologique, dépenses multiples, hypergravité, hypersexualité, hyperactivité au sens large…), que l’on qualifie aussi de troubles du contrôle de l’impulsivité.

 

Prise en charge globale :

 

Selon les situations, l’activité physique et sportive, la prise en charge en kinésithérapie, la rééducation orthophonique seront proposées au cas par cas.

 

La vie sociale doit être maintenue ; une prise en charge psychologique peut être éventuellement proposée.

 

Rééducation :

 

Les exercices proposés sont sensiblement différents de ceux qui sont effectués chez les patients atteints de maladie d’Alzheimer.

 

Les taches vont plus s’organiser sur la rapidité d’exécution, l’enchaînement de taches complexes, et en particulier en faisant appel à de l’ergothérapie ou de la psychomotricité, ce qui a le mérite d’allier le travail intellectuel à la gestuelle et à générer une véritable rééducation par le travail de répétition.