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Les principes thérapeutiques

Prise en charge directe des troubles cognitifs vasculaires

A l’heure actuelle, il n’existe pas de traitement permettant de guérir les troubles cognitifs vasculaires.

 

L’objectif est de ralentir leur évolution le plus possible et prévenir au maximum la survenue de nouveaux AVC. Pour cela il convient de s’occuper des facteurs de risques cardio vasculaire, et notamment :

  • Diagnostiquer et traiter l’hypertension artérielle et l’hyper cholestérolémie.

  • Dépister, traiter et équilibrer un éventuel diabète.

  • Dépister un syndrome d’apnées du sommeil et éventuellement l’appareiller.

  • Dépister une cardiopathie et y apporter le traitement nécessaire.

  • Arrêter le tabac et réduire voire arrêter sa consommation d’alcool.

  • Eviter le surpoids.

  • Maintenir une activité physique adaptée.

 

Enfin, si des fluidifiants sanguins sont intéressants dans le cas d’AVC ischémiques ; ils sont en revanche contre indiqués dans les AVC hémorragiques.

 

Conseil du pro
Éviter l’auto médication et respecter scrupuleusement l’ordonnance médicale.

 

Traitements médicamenteux visant à agir sur les symptômes

Ces médicaments n’ont pas été développés spécifiquement pour les troubles neuro-vasculaires mais ils peuvent apporter un bénéfice sur certaines manifestations induites. Comme tous les médicaments, ils doivent être utilisés avec prudence et prescrits par votre médecin qui jugera du rapport entre le bénéfice attendu et le risque encouru.

 

On peut notamment citer :

  • Les traitements anti dépresseurs

  • Les traitements contre l’anxiété

  • Les traitements pour favoriser le sommeil

  • Les traitements pour lutter contre les troubles du comportement ou les hallucinations

 

Prise en charge non médicamenteuse

Une prise en charge fonctionnelle personnalisée et adaptée à la personne permet de favoriser son bienêtre, son autonomie et de prévenir certaines complications.

 

En fonction des situations, un ou plusieurs professionnels de santé peuvent intervenir :

  • Assistante sociale

  • Auxiliaire de vie

  • Educateur sportif formé à l’activité physique adaptée

  • Ergothérapeute

  • Infirmière

  • Kinésithérapeute

  • Neuropsychologue

  • Médecin

  • Orthophoniste

  • Psychologue

  • Psychomotricien

 

Ces prises en charge peuvent être entreprises de façon indépendante ou de façon coordonnée dans le cadre de réseaux de soins, d’ateliers mémoire, d’accueils de jour, ….

 

Prise en charge et adaptation en fonction de l’évolution

 

Au début et pendant plusieurs années, la personne garde sa pleine autonomie et sa capacité de décision. Porter un diagnostic de façon précoce lui permet d’être l’acteur principal de sa prise en charge et de prendre des décisions pour son avenir.

 

Lorsque la maladie en est à un stade avancé, la situation peut devenir de plus en plus compliquée à domicile et conduire à la mise en danger du malade mais aussi de l’aidant. Il ne faut pas attendre une situation de crise pour demander de l’aide. Il est important d’anticiper afin de permettre un maintien à domicile de qualité le plus longtemps possible.

 

Conseil du pro
Tout au long de la maladie, il est important de favoriser l’autonomie de la personne et de ne pas la « mettre au placard » à cause de sa maladie.