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Lorsque l’on parle de pathologies neuro-vasculaires, il ne s’agit pas d’une seule maladie, mais d’un groupe de maladies qui touchent les vaisseaux sanguins alimentant le cerveau. Bien que les mécanismes ne soient pas exactement les mêmes, leur retentissement est assez similaire.
Il est important de préciser que chez une même personne, on peut observer à la fois des lésions d’origine vasculaire et des lésions associées à la maladie d’Alzheimer. Cette co-existence de lésions est même assez fréquente (40% des cas), on parle alors de « troubles cognitifs mixtes ».
Physiopathologie
Les pathologies neuro-vasculaires sont liées à l’atteinte des vaisseaux sanguins qui alimentent le cerveau. Deux mécanismes sont possibles :
Les lésions ischémiques qui résultent d’une réduction importante de l’apport sanguin par obstruction de l’artère nourricière, dans une partie du cerveau. Le tissu cérébral de la zone mal irriguée est privé d’oxygène, de glucose et de nutriments, ce qui entraine sa destruction, en quelques heures. On parle alors d’infarctus cérébral ou d’accident vasculaire cérébral (AVC) ischémique.
Les lésions hémorragiques qui surviennent quand la paroi d’un vaisseau sanguin se rompt dans le cerveau et que le sang qui s’en déverse comprime et détruit le tissu cérébral. On parle alors d’accident vasculaire cérébral (AVC) hémorragique.
Schématiquement, on distingue deux situations :
Première situation :
Lorsqu’une personne présente un AVC, qu’il soit ischémique ou hémorragique, il y a des symptômes qui apparaissent d’emblée comme des paralysies, des troubles du langage ou de la vision. Dans la majorité des cas, les troubles cognitifs associés se révèlent secondairement car ils sont plus discrets que les autres signes. En réalité, environ la moitié des personnes ayant présenté un AVC garderont des troubles cognitifs par la suite. En cas de récidive de l’AVC de nouvelles lésions apparaissent et l’aggravation se fait par à-coups, « en marche d’escalier ».
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Si vous constatez l’apparition brutale d’un de ces symptômes, même s’ils disparaissent en quelques minutes, appelez immédiatement le 15 : déformation du visage (et particulièrement de la bouche) ; inertie ou engourdissement d’un membre (bras ou jambe) ; difficultés d’élocution ou de compréhension. |
Deuxième situation :
Elle est plus insidieuse et correspond à la survenue d’AVC dits « silencieux » qui n’entrainent pas de paralysie, de trouble du langage, ni de la vision ; la personne n’en a pas conscience, sur le moment. Ces AVC sont généralement plus petits ou localisés dans des zones cérébrales moins stratégiques. En revanche, leur possible répétition au cours du temps pourra toucher le cerveau en de multiples endroits et engendrer des troubles cognitifs insidieux.