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Histoire :

Elle fut décrite pour la première fois par Charcot et Vulpian en 1866.

Physiopathologie :

Elle est considérée comme maladie auto-immune par dérégulation de certaines populations de globules blancs, notamment les lymphocytes.

Les modifications du cerveau :

Elles se caractérisent par la présence de plaques de sclérose, focales et disséminées, au sein de la substance blanche du cerveau et de la moelle épinière. Ces plaques sont la conséquence « dégénérative » des lésions inflammatoires : inflammation autour des vaisseaux et modifications chimiques des constituants lipidiques et protéiques de la myéline à l'intérieur des plaques.