Vous êtes ici: > Accueil > AIRE > Troubles cognitifs vasculaires > Conduire le diagnostic

Conduire le diagnostic

Devant tout ressenti d’un déclin de la mémoire ou d’une autre fonction cognitive (concentration, langage, orientation…), il convient d’en informer son médecin traitant qui réalisera des tests de repérage et orientera vers le spécialiste le plus adapté.

 

L’avis spécialisé pourra être pris auprès d’un gériatre, neurologue ou psychiatre. Ce spécialiste va recueillir l’histoire de la maladie, procédera à un examen clinique et peaufinera les premières évaluations cognitives.

 

Conseil du pro
Il est utile pour le spécialiste d’avoir l’avis d’un proche, celui-ci ayant son propre regard sur la situation. 

 

A l’issu de l’examen clinique, le spécialiste pourra avoir recours à des examens complémentaires (prise de sang, scanner et éventuellement ponction lombaire), avec en particulier la réalisation d’une IRM permettant de bien visualiser les zones endommagées par un AVC, y compris ceux dits « silencieux » et plus tard, un bilan neuropsychologique afin de détecter des éventuels troubles cognitifs, émotionnels et comportementaux.

 

A l’issue, une synthèse des résultats sera réalisée, aboutissant à un diagnostic précis permettant d’organiser le suivi, d’adapter la prise en charge et l’accompagnement de la personne, pour maintenir son autonomie et préserver sa qualité de vie. Par ailleurs, un diagnostic précoce permet de mieux accepter les modifications de sa vie, de planifier son quotidien et de préparer l’avenir.